MES DÉBUTS…
QUEL A ÉTÉ TON PREMIER LIEN AVEC LES CHEVAUX ?
Je ne sais plus très bien. Vers 17 ans réellement je pense (si je mets de côté les traditionnels stages ou balades de vacances d’été). Je jouais à haut niveau au Tennis mais je me suis rompue les ligaments du genou.
Durant ma longue rééducation, avant de pouvoir reprendre les entraînements, je n’avais le droit que de nager ou… de faire du cheval, mon genou étant calé contre la selle. J’ai choisi !
POURQUOI CE SPORT PLUS QU’UN AUTRE ?
Pour l’amour du cheval bien entendu. S’en occuper est un réel plaisir. Ce lien que nous tissons avec les chevaux (lorsqu’il se tisse !) est inexplicable.
Pourquoi les courses ? Car les chevaux y sont extrêmement bien soignés. Ce sont de vrais athlètes avec tout leur staff autour d’eux.
L’adrénaline des courses s’y ajoutant… Il n’y a plus de débat ! Je suis une sportive, j’ai été éduquée par la compétition…
Ce sont de vrais athlètes avec
tout leur staff autour d’eux.
CA CONTINUE COMME CA…
QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS ETUDIANT ?
Diplômée en Commerce International, j’ai eu l’occasion de partir un peu moins d’un an à Londres pour y travailler dans une société de négoce.
De retour en France, j’ai eu l’occasion de « groomer », en parallèle de mon travail, Karim Laghouag, membre de l’équipe de France de Concours Complet. Après les Jeux Mondiaux de 2008, j’ai commencé à travailler pour Jean Teulère, autre membre de l’équipe de France, en tant que cavalière maison. Cela pendant moins d’un an.
Au final, je ne suis jamais repartie des chevaux suite à cette expérience qui à la base, n’était que « pour dépanner » et occuper mon temps libre.
COMMENT ES-TU ENTRÉE AU SEIN DE L’UNIVERS
DES COURSES HIPPIQUES ?
Je souhaitais retrouver un emploi dans le commerce international et garder l’équitation pour mon plaisir. En attendant de retrouver un poste, un ami m’a dit d’appeler l’un de ses amis dont le père était entraîneur pour me faire un peu d’argent de poche mais . . . je ne suis plus jamais repartie du monde des courses ! Cet ami c’était Gaby Leenders (ndrl Gabriel Leenders).
Après avoir exercé en tant que cavalière d’entraînement, jockey (à moindre niveau, ne nous mentons pas !) et premier garçon pour différents entraîneurs, j’ai commencé à travailler en tant que Journaliste pour le journal hippique Jour de Galop.
Après 4 années en tant que journaliste, j’ai monté ma société de communication et événementiel Race Com’. A la base axée sur la vidéo, j’ai proposé au fur et à mesure l’ensemble des outils de communication, de marketing et événementiel utiles à mes clients. Par voie de conséquences, mes clients sont majoritairement issus du monde des courses.
En parallèle de ma société, j’ai également travaillé durant plus de 3 ans en tant que Responsable de la Communication et de l’Evénementiel de l’association Au-Delà Des Pistes. Une belle et grande association créée à l’initiative des acteurs des courses hippiques au galop pour le bien-être des chevaux et leur reconversion à la fin de leur carrière sur les hippodromes.
Enfin, depuis quelques mois, je suis Racing Manager pour l’entraîneur Gabriel Leenders.
POURQUOI REJOINDRE CETTE FILIÈRE ?
– Pour les chevaux.
– Pour la magie du sport.
Pour l’exigence et la précision que ce milieu impose dans la prise en charge de chaque cheval, de chaque athlète. Tant au niveau de leur entraînement que de leur management.
SI TU AVAIS UNE JOURNÉE POUR CONVAINCRE UN JEUNE DE REJOINDRE CETTE FILIÈRE…
Je suis une inconditionnelle de l’obstacle ! Je l’amènerais aux courses de Craon, du Lion d’Angers ou d’Auteuil et lui ferais découvrir l’envers du décor aussi bien au niveau de sa préparation que de sa récupération le jour de la course. L’ambiance des courses sera aussi un de mes atouts.
Il me faudrait peut-être deux journées à y réfléchir afin de lui faire découvrir également la préparation d’un cheval de course à l’entraînement. Ce que fait déjà ACLJ finalement !
CA SE TERMINE PAR DES SOUVENIRS
UN CHEVAL QUI T’A MARQUÉE…
Bien que je sois une inconditionnelle de l’obstacle, je reste en admiration sur ZARKAVA qui était tellement impressionnante. Plus récemment, j’ai adoré regarder courir des juments comme TRÊVE et ENABLE (que nous allons continuer à encourager !) qui ont conquis le cœur du public par leurs performances et leur longévité. GIRLS POWER !
Enable sur l’hippodrome de Chantilly
lors du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe 2017
MARINE, AS-TU UN PETIT MESSAGE A FAIRE PASSER A NOS FOLLOWERS ?
« Venez aux courses ! N’hésitez pas à venir découvrir ce monde
où la bonne ambiance règne, et les liens se tissent.
Et les chevaux ne gâchent rien au paysage… «
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