MES DÉBUTS…

QUEL A ÉTÉ TON PREMIER LIEN AVEC LES CHEVAUX ?
Dès mon plus jeune âge j’ai eu la chance de découvrir les chevaux de trait auprès de mon grand-père qui avait gardé ceux de son père. En effet, mon arrière grand-père utilisait les chevaux de trait pour le travail des champs puis lorsqu’ils ont été remplacés par des machines agricoles, mon grand-père a décidé de continuer pour le plaisir et les concours de modèle.
POURQUOI CE SPORT PLUS QU’UN AUTRE ?
J’ai commencé à monter à poney en équitation classique dans un centre équestre vers mes 11 ans. Au moment de choisir un sport, le cheval était une évidence de part ce lien transmis par mon grand-père.
Le cheval était une évidence de part ce lien transmis par mon grand-père.
CA CONTINUE COMME CA…
QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS ETUDIANT ?
Ayant choisi la filière professionnelle, j’ai suivi des études au sein de l’Institut Sandar afin d’obtenir un BEP Agricole, un BAC CGEA (Conduite et Gestion d’une Exploitation Agricole), puis un BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) qui permet d’enseigner l’équitation.
J’ai ensuite donné des cours pendant environ 2 ans dans un centre équestre à Brazey-en-Plaine (Le Galopin).
Que dirais-tu à un jeune qui hésite à s’engager dans une formation professionnelle ?
S’ils sont passionnés et qu’ils veulent travailler dans la filière, il ne faut pas hésiter et y aller à fond ! J’ai eu la chance de rencontrer des personnes supers durant mon parcours professionnel, par exemple via l’ASECRA (Association des Syndicats des Éleveurs de Chevaux de Rhône Alpes Auvergne). Ils m’ont donné l’opportunité de les suivre à Equita’Lyon pendant 4 ans pour présenter des chevaux.
Grâce à mon lycée, j’ai également eu l’opportunité de travailler avec Bartabas, une chance inouïe. Tout cela ne me serait pas arrivé sans la filière pro, le système est plutôt bien fait.
Après cette expérience, je souhaitais voyager et découvrir d’autres opportunités au sein de la filière équine…

l’univers des courses hippiques

COMMENT ES-TU ENTRÉ AU SEIN DE L’UNIVERS
DES COURSES HIPPIQUES ?
Pur néophyte, j’ai eu la chance durant mes études de rencontrer des personnes ayant un lien avec les courses hippiques. J’aime la filière Sport mais j’avais besoin de changement, de bouger et de trouver un rythme de travail plus adapté à « une vie sociale. «
À 23 ans, j’ai donc fait une semaine d’essai chez Mr Lerner à Maisons-Laffitte qui s’est conclu par la signature d’un contrat.
Le contact avec des chevaux d’exception, des horaires, un salaire convenable, des possibilités d’évolutions et de voyages, la filière m’a séduit pour de multiples raisons mais surtout parce que j’aime la compétition, j’étais donc au bon endroit !
C’est ainsi que j’ai commencé à travailler chez différents entraîneurs de chevaux de courses en France et à l’étranger (Australie, États-Unis…) pour gravir les échelons jusqu’à un poste d’assistant d’entraîneur d’Andrew Nicholas Hollinshead à Chantilly, et très récemment l’obtention de ma licence d’entraîneur public.
La suite reste à écrire…
(En attendant la team ACLJ te félicite !!!)
Florian sur les pistes d’entraînement.

SI TU AVAIS UNE JOURNÉE POUR CONVAINCRE UN JEUNE DE REJOINDRE CETTE FILIÈRE…
Une journée exceptionnelle comme le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, pour lui faire vivre les émotions des belles courses, lui expliquer les opportunités qu’offre la filière: côtoyer des champions, voyager, l’adrénaline d’une arrivée lorsque l’on connaît tout le travail que cela requiert…
Je montrerais des vidéos de préparation des chevaux, d’autres dévoilant l’industrie des courses à l’étranger, en buvant une coupe de champagne et en admirant les jolies tenues du public présent sur l’hippodrome.
CA SE TERMINE PAR DES SOUVENIRS
Tarnawa, jument dont Florian s’est occupé lors d’une de ses victoires de Groupe 1
UN PROFESSIONNEL QUI T’A MARQUÉ…
Ces dernières années je dois remercier la confiance de la famille Marnane. Con, Thérèsa et Amy sont des éleveurs, pré-entraîneurs irlandais, spécialistes du pinhooking* et de la carrière des chevaux de courses sur leur année de deux ans, précocité est le maître mot !
Ils sont également propriétaires de chevaux en France et j’ai la chance de les suivre en assistant leur entraîneur sur les décisions du quotidien et la gestion d’une écurie. Cette expérience est très enrichissante pour moi en terme de responsabilité et d’évolution de carrière.

* Le pinhooking décrit la pratique consistant à acheter des chevaux d’un an aux enchères ou en privé, à superviser leur débourrage et l’entraînement, afin de les revendre à deux ans prêts pour les courses. C’est la même chose avec des poulains sevrés pour les revendre comme yearlings. Plus d’infos ici
FLORIAN, AS-TU UN PETIT MESSAGE A FAIRE PASSER A NOS FOLLOWERS ?
« J’espère que l’on va pouvoir se croiser sur les hippodromes pour profiter du beau spectacle des courses autour d’un verre en discutant des opportunités qu’offre la filière.
Inviter vos amis, venez avec tout le monde parce que les courses c’est cool et que nous aimons partager ces moments particuliers.«