PARCOURS DE PASSIONNES #6

QUEL A ÉTÉ TON PREMIER LIEN AVEC LES CHEVAUX ?


Il y a une photo de moi sur un poney blanc vers mes 4 ans mais je ne m’en souviens pas. Quelques années plus tard j’accompagnais de temps à temps ma maman qui montait à cheval pour le plaisir, ce seront mes réels premiers souvenirs avec les chevaux.

POURQUOI CE SPORT PLUS QU’UN AUTRE ?

C’est assez particulier car c’est un sport qui est par la suite devenu mon métier ! J’ai essayé le foot car j’étais privé de poney mais ce n’était pas pour moi. Je n’étais pas très sport collectif, mon idée d’une équipe c’est mon cheval et moi, cet attachement direct avec l’animal, cette sensation de « pilotage ».
J’ai trouvé une complicité avec l’animal que je n’avais pas dans les autres sports.

Thomas Huet c’est :

– Néophyte

– Jockey de plat

– Globe-trotteur

– Agent de jockeys

– Fondateur d’Off Course Turf

– Commissaire au Comité Directeur de l’Association des Jockeys

CA CONTINUE COMME CA…

QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS ETUDIANT ?

Pas très passionné par l’école, mon objectif à la fin du collège consistait à répondre à cette question « Comment faire pour travailler avec les chevaux ?»
Soutenu par ma mère, j’ai fait des recherches qui m’ont conduit à entrer à l’école des courses hippiques (AFASEC) à Gouvieux pour 2 ans de BEP, en apprentissage chez Gérard Collet qui me fera monter en course école.

D’ailleurs, il ne faut surtout pas avoir peur de s’engager dans des filières professionnelles et encore moins dans les courses car c’est une filière dont on peut être fière, il n’y a pas de chômage ! Jockey bien sûr c’est la cerise sur le gâteau mais quoi qu’il arrive il y a du « boulot » et travailler dans une écurie de course c’est l’excellence.

Jacques Ricou et Thomas Huet entourent Thomas Trullier

COMMENT ES-TU ENTRÉE AU SEIN DE LA FILIERE DES COURSES ? QUEL EST TON PARCOURS ?


Pour moi c’était l’AFASEC et let’s go ! J’ai eu la chance de très vite monter les galops le matin, de monter des courses écoles et c’est devenu une évidence alors que j’étais un pur néophyte. J’ai entraîné ma famille dans l’aventure. Ils ont rapidement foulé les hippodromes, ouvert des comptes PMU et même eu des parts dans des chevaux à un moment donné.
Je suis resté dans la filière pour la passion, pour la sécurité de l’emploi, pour l’amour de l’animal et les opportunités de voyages.  J’ai eu la chance de monter dans une quinzaine de pays différents et j’ai passé du temps en Australie et à Dubaï. Mon parcours est réalisable par tout cavalier qui rêve d’adrénaline et de voyages. Avec un niveau correct vous pouvez faire le tour du monde grâce à ce langage universel que sont les courses.

Thomas & l’Archonte

SI TU AVAIS UNE JOURNÉE POUR CONVAINCRE UN JEUNE DE REJOINDRE CETTE FILIÈRE…


Déjà je le lève tôt, entraînement le matin au lever du soleil, vous êtes sensé mordre tout de suite.
Après-midi aux courses et rencontre de professionnels, de jockeys, d’entraîneurs, de propriétaires…
Vraiment les galops dans la brume le matin au lever du soleil normalement c’est du 100%, si cela ne fonctionne pas, alors ce sont des jeunes qui ne sont pas vraiment intéressés.

UN PROFESSIONNEL QUI T’A MARQUÉ…


Il y a une succession de belles rencontres plutôt qu’un mentor en particulier ! Pour n’en citer que quelques uns, Thierry Jarnet a été un exemple et un ami que j’admire, Christophe Soumillon est une personne qui est je pense « béni des dieux du sport » et que je respecte beaucoup. J’ai été soutenu par François Doumen, dernier grand entraîneur avec lequel j’ai travaillé en France ou encore Gai Waterhouse en Australie, une personne brillamment hallucinante.

J’essaye maintenant à travers mon rôle d’agent de jockeys de tendre la main à la jeune génération prometteuse justement en les dirigeant, je l’espère au bon endroit au bon moment, en confiance et pour évoluer dans la bonne direction.

ET UN CHEVAL…


Il y en a trop pour n’en choisir qu’un !
CALDERA, un cheval avec lequel j’ai gagné 7 courses tout au long de mon apprentissage chez G. Collet.
L’ARCHONTE, un cheval qui m’a permis de gagner une course de niveau Listed.
Mais surtout le cheval avec qui j’ai gagné la course au Stade de France en 2004, CABEZA DE VACA, des sensations incroyables.

Votre initiative est très bonne, il faut continuer et développer ! Pour les personnes qui vous suivent déjà, bravo, ils sont maintenant passionnées, alors continuez et partagez ! C’est dommage que vous ne soyez pas toujours mis davantage en avant.

THOMAS HUET :

Agent de jockeys de Fabrice Veron, Jules Mobian, Sylvain Ruis, Thomas Trullier, Cyrille Stefan

Membre fondateur d’ Off Course Turf

Association des Jockeys

Crédits photos: Scoopdyga, Thomas Huet, Carole Desmetz

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